Embarquer dans un tour du monde

Parchment paper world tour map

Alors que l’avion est sur le point de décoller, je regarde par le hublot un paysage que je ne verrais probablement plus jamais. Les pensées envahissent mon esprit. « Quand avais-je bien pu prendre cette folle décision de tout plaquer et partir? »

En tant que citoyen Français, j’ai renoncé à mes droits de rester, vivre et travailler aux USA. Choses que j’avais fait pendant ces 4 dernières années.
Aujourd’hui, le 8 mai 2017, jour de paix, un jour après l’éléction d’un nouveau président, j’ai pris un train pour m’ammener à l’aéroport afin de décoller vers mes nouveaux horizons.
Bien que le désire ait toujours été présent dans mon esprit, et malgré une tentative infructueuse de tour déjà entreprise il y a 10 ans, une vie posée aux USA ainsi qu’un travail convenable aurait du me garder au loin de la transformation de cette pensée en un rêve concret.
Pourtant, en Septembre 2016 quelquechose me fit basculer. Une simple discussion avec mon patron me permis de réaliser que je ne voulais plus être là, que je ne voulais plus poursuivre cette carrière.
Je ne suis toutefois pas le genre de personne à prendre des décisions basées sur des émotions brutes, et décidais donc de mettre cette envie de coté pour voir si elle reviendrait.
Ce qu’elle fit.
Le dernier coup de grâce eu lieu en Novembre 2016 lors que je pris clairement conscience que ma vision de la structure pour laquelle je travaillais était différente de celles du commité de direction. J’avais passé 3 ans 1/2 à me démené et faire mieux que de mon mieux en allant au-delà de mes taches et responsabilités pour faire de cette structure un succès, mais il était temps pour moi de partir.
Professionel dédié, homme de parole et d’honneur, je fis fi de mon contrat qui ne me demandait qu’une semaine de préavis et donnais, le 31 janvier 2017, ma démission 3 longs mois avant sa prise effective. Je devais être sur de ne prendre personne par surprise et de garantir une passassion et/ou réorganisation idéale dans cette structure qui me tenait tant à coeur.

Je mis un pied en-dehors du bureau, le visage tourné vers tout ce que j’avais réalisé, tout ce que j’avais raté, et vers les employés que j’avais recrutés et dorénavant parfaitement autonome et opérationnels. Et avec un sourire triste mais fier, je fermais la porte.
Les prochains pas seraient ceux d’une vie nouvelle.
Je venais d’embarquer pour 18 mois de voyage au tour du monde.

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